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[Couplet 1] Longtemps j'ai marché dans la peine, Dans des ruelles sans fontaine. Autour de moi, un monde en feu, Où l'homme oublie ce qu'il est, ce qu"il veut. Au-dessus des eaux de passions humaines, Le ciel pesait, couleur de chaînes, Un gouffre noir, un cri sans fin, Un monde perdu sans lendemain. [Refrain] Qu"est réel, et qu"est chimère ? Où est celle, douce lumière ? Celle qui guérit mon tourment, Dont l"âme chante en moi, vivant. Où sont ces terres, ces anciens lieux, D'où vient mon cœur silencieux ? Là où la mer est pleine de clarté, Et chaque souffle - vérité. [Couplet 2] J"ai crié vers le grand silence, Cherchant celle, douce espérance. Qui m"a sauvé de ce faux sommeil, De cette vie en deuil sans réveil. Puis dans l"ombre, un feu lointain, Un corps de lumière, un doux matin, Elle portait l"éclat du ciel, Et murmurait mon nom réel. [Refrain] (comme ci-dessus) [Couplet 3] Alors les ailes se sont ouvertes, D"un monde au-delà des portes ouvertes. Elle a dit : " Ce monde est un leurre, Tu dors, réveille-toi, c"est l"heure. " J"ai traversé les songes flous, Retrouvé l"éclat, l"âme à genoux. Et j"ai volé vers mes anciens lieux, Vers la lumière des cieux silencieux. [Refrain] (comme ci-dessus) Down dusty roads in twilight"s glow While crowds in haste would rush and follow Through bridges worn by time and woe A pale and silent sky loomed low Above the depths of waters dark Where human passion surged below A restless sea without a spark [Chorus] What is real, and what is dream? Where"s the one who makes me whole? She who fills my soul with gleam She who holds my very soul Where"s the land I came from then, Bathed in warmth beyond regret? Where the seas of light extend And the heart"s not cold or wet [Verse 2] I cried into the void, alone In search of her - my only grace Who saved me once from dreamless stone And gave the night a sacred face Then from the shadows dim and gray A fragile outline rose to see Bathed in a soft and golden ray - A figure reaching out to me [Chorus] What is real, and what is dream? Where"s the one who makes me whole? She who fills my soul with gleam She who holds my very soul Where"s the land I came from then, Bathed in warmth beyond regret? Where the seas of light extend And the heart"s not cold or wet [Verse 3] And then the wings of light did rise From worlds beyond the planet's frame And told me calmly, with kind eyes: "You are trapped in someone"s dream" And light then bore me high and far Through endless visions, vast and deep Toward the lands from whence I came Where waking souls no longer sleep [Chorus - Final] What is real, and what is dream? Now I know, and now I see Love was more than just a gleam - It was always calling me To the lands beyond all pain, Bathed in light that never dies To the joy that shall remain
[Couplet 1] Longtemps j'ai marché dans la peine, Dans des ruelles sans fontaine. Autour de moi, un monde en feu, Où l'homme oublie ce qu'il est, ce qu"il veut. Au-dessus des eaux de passions humaines, Le ciel pesait, couleur de chaînes, Un gouffre noir, un cri sans fin, Un monde perdu sans lendemain. [Refrain] Qu"est réel, et qu"est chimère ? Où est celle, douce lumière ? Celle qui guérit mon tourment, Dont l"âme chante en moi, vivant. Où sont ces terres, ces anciens lieux, D'où vient mon cœur silencieux ? Là où la mer est pleine de clarté, Et chaque souffle - vérité. [Couplet 2] J"ai crié vers le grand silence, Cherchant celle, douce espérance. Qui m"a sauvé de ce faux sommeil, De cette vie en deuil sans réveil. Puis dans l"ombre, un feu lointain, Un corps de lumière, un doux matin, Elle portait l"éclat du ciel, Et murmurait mon nom réel. [Refrain] (comme ci-dessus) [Couplet 3] Alors les ailes se sont ouvertes, D"un monde au-delà des portes ouvertes. Elle a dit : " Ce monde est un leurre, Tu dors, réveille-toi, c"est l"heure. " J"ai traversé les songes flous, Retrouvé l"éclat, l"âme à genoux. Et j"ai volé vers mes anciens lieux, Vers la lumière des cieux silencieux. [Refrain] (comme ci-dessus) Down dusty roads in twilight"s glow While crowds in haste would rush and follow Through bridges worn by time and woe A pale and silent sky loomed low Above the depths of waters dark Where human passion surged below A restless sea without a spark [Chorus] What is real, and what is dream? Where"s the one who makes me whole? She who fills my soul with gleam She who holds my very soul Where"s the land I came from then, Bathed in warmth beyond regret? Where the seas of light extend And the heart"s not cold or wet [Verse 2] I cried into the void, alone In search of her - my only grace Who saved me once from dreamless stone And gave the night a sacred face Then from the shadows dim and gray A fragile outline rose to see Bathed in a soft and golden ray - A figure reaching out to me [Chorus] What is real, and what is dream? Where"s the one who makes me whole? She who fills my soul with gleam She who holds my very soul Where"s the land I came from then, Bathed in warmth beyond regret? Where the seas of light extend And the heart"s not cold or wet [Verse 3] And then the wings of light did rise From worlds beyond the planet's frame And told me calmly, with kind eyes: "You are trapped in someone"s dream" And light then bore me high and far Through endless visions, vast and deep Toward the lands from whence I came Where waking souls no longer sleep [Chorus - Final] What is real, and what is dream? Now I know, and now I see Love was more than just a gleam - It was always calling me To the lands beyond all pain, Bathed in light that never dies To the joy that shall remain Beneath eternal skies
1 Je sais, bien loin des cités bruyantes, Où la fumée, la chaleur sont pesantes, Loin des ports immenses et affairés, Il est des îles, douces, sacrées. Sur ces îles brûle une clarté, De bonté, d"amour, d"humanité. Jamais la ruse n"atteint ces lieux, Là soufflent des vents mystérieux. Refrain Ô mes îles, mes îles dorées, Là pousse l"herbe des consolées. Les vagues caressent le sable blond, J"y resterais une heure, à l"abandon. Ô mes îles, mes îles bénies, Là s"effacent les mots honnis. Sur le rivage je m"étendrai, Toi, rame ton esquif, amène-le près. 2 Même si l"ombre s"épaissit partout, Et que l"océan devient pourpre et fou, Même si la tempête hurle au loin, Viens vers moi, franchis le brouillard soudain. Et si ton âme saigne, meurtrie, Mais n"a pas perdu toute vie, Alors vogue, hâte tes pas, Vers mes îles, mes îles de foi. Refrain Ô mes îles, mes îles d"espoir, Là l"espérance vit dans le soir. Tous mes amis viendront se rassembler, Sur mes îles natales, enchantées. Ô mes îles, mes îles de foi, Ma confiance au bien vit en toi. Sous le soleil, les palmes s"élancent, Là, on pardonne et on donne sens. 3 Là où les étoiles effleurent la mer, Où disparaissent guerres et misères. Où nulle faim, nul souci du logis, Où s"ouvre le Palais du Paradis. Les âmes trouvent paix et repos, Les vagues chantent de vieux échos. Plus de frontières, plus de douleurs, Seulement le vent de l"univers. Refrain Ô mes îles, mes îles dorées, Là pousse l"herbe des consolées. Les vagues caressent le sable blond, J"y resterais une heure, à l"abandon. Ô mes îles, mes îles bénies, Là s"effacent les mots honnis. Sur le rivage je m"étendrai, Toi, rame ton esquif, amène-le près.
1. - De quoi trembles-tu, route au pas lassé ? - Des vents sauvages, des frimas glacés. Le jour, la nuit, je crains de disparaître, Parmi les monts, les villes à méconnaître. Je suis lassée de l"ombre et de la pluie, Du pas pressé qui frappe à l"infini, Quand, lourds au ciel, les nuages en détresse S"amoncellent en morne forteresse. Refrain : Ne sois pas triste, ô ma route, Que soufflent vents à pleine voûte, Que pleuvent larmes et grondent nuits, Sois patiente au bout du puis. 2. - Pourquoi te tais-tu, fleuve fatigué ? Ton flot n"a plus la force d"autre été. Tu portes ma vie depuis la source ancienne, Mais plus rien au monde ne m"est douce haleine. Je me souviens des ruisseaux éclatants, Joyeux, joueurs, aux éclats d"argent, L"enfant rêveur a grandi sans retour, Et la fontaine a tari pour toujours. Refrain : Dis-moi pourquoi le chemin est si long, Quand je ne sais où se trouve ma maison, Et pourquoi l"ombre éteint tout flambeau ? Connaître Dieu... hélas, ce n"est pas tôt. 4. - Pourquoi frémis-tu, forêt vénérable ? Tu gardes les regrets, l"espoir improbable. Mon ange, élève jusqu"au firmament Mon âme lasse et calme son tourment. Le chant des feuilles vient me murmurer Les jours passés qu"on ne peut retrouver, Mais il est tard pour pleurer ce qu"on perd, Les joies d"ici s"effacent dans l"hiver. Refrain : Conduis mes pas, ô route sinueuse, Vers le jardin, la paix lumineuse, Où je pourrai goûter le repos doux, Et m"endormir sous le ciel des hiboux.
Dans mon cœur Tourbillonne l"automne en danse, Sans chaleur Souffle un vent sans espérance. Je n"ai plus de lieu, de route, Pluie de glace, Tu m"apportes froid et doute. Sans grimace, Tu dis vrai - j"ai encor ma place, Mais je marche, seul et flou, Dans l"espace. Refrain : Où êtes-vous, Jours heureux de ma jeunesse, Feux si doux - Fous élans et allégresse? Où fuîtes-vous? Je ne sais plus. Comment chasser ces brumes nues? 2. Pluie sans fin, Le bonheur s"est égaré, Si lointain, Sous les feuilles foulé, fané. L"automne peint, main fatiguée, Le vieux bois - Vers le ciel mes yeux figés Voient parfois Un pays jamais foulé, Une étoile à retrouver Quelquefois... Refrain 3. Bonheur dort Non pour moi, mais j"y crois encore. Mon décor S"ouvrira sur un trésor. Fait de brume et de mystère, Le jour fuit - Pourquoi donc ce gris sévère? Vieux, je suis. Le soir tombe, morne et sombre, Et ma vie s"efface dans l"ombre, Sans un bruit...
1. D"où vient l"automne, si douce et incertaine, Des sombres cieux, ou d"un nuage en peine ? Elle s"approche, furtive, sans un bruit, Et souffle au soir ses doux secrets d"ennui. 2. Son souffle a goût d"épices et de peine, Les feuilles dansent sur l"eau qui se déchaîne. Les lacs s"endorment, les forêts se taisent, Comme appelés par une voix qui apaise. Refrain : Elle apporte les vents, les pluies sans fin, Et cache le soleil en fils d"airain. Dans ses regards - silence et pas feutrés, Et le temps gît, poussière sur nos regrets. 3. Mais dans le fond, là où le bruit se meurt, Un feu discret réchauffe encore le cœur. Elle revient pour que nos mains tranquilles Écrivent des mots dans l"ombre, doux et fragiles. 4. D"où vient l"automne, vol de vie en silence ? Elle arrache la grâce, vole l"innocence, Et peint sans bruit, sans même qu"on le veuille, Un arc-en-ciel sur les brumes en deuil. Refrain (répété) : Elle apporte les vents, les pluies sans fin, Et cache le soleil en fils d"airain. Dans ses regards - silence et pas feutrés, Et le temps gît, poussière sur nos regrets.
[Couplet 1] Je l"ai croisée au clair d"un vieux café Dans une ville aux airs d"été passé Un verre à la main, j"étais un peu pompette Je lui ai dit : "Allons danser, ma belle coquette" [Refrain] Elle était belle, douce et raffinée Avec un air de rêve dans son regard penché On a dansé près du parc lumineux Je faisais rire, je me sentais heureux J"avais si peur qu"elle ne s"envole soudain Alors je lui ai dit : "Viens chez moi, tiens..." [Refrain 2] Elle était tendre et si câline Je l"aimais fou, jusqu"au matin --- [Couplet 2] À deux sur la plage, sous le soleil doré On regardait les vagues s"effilocher On courait sous la pluie comme des enfants À l"abri du midi brûlant [Refrain] Elle était belle, un peu lunaire Souriante, fine, mystérieuse et claire J"étais prêt à l"aimer pour la vie Mais elle m"a dit : "Faut payer, mon chéri" [Refrain final] Elle était vive, très maline Et m"a tout fait payer... jusqu"à la dernière ligne
[Couplet 1] Je l'ai croisée au clair d'un vieux café Dans une ville aux airs d'été passé Un verre à la main, j'étais un peu pompette Je lui ai dit : "Allons danser, ma belle coquette" [Refrain] Elle était belle, douce et raffinée Avec un air de rêve dans son regard penché On a dansé près du parc lumineux Je faisais rire, je me sentais heureux J'avais si peur qu'elle ne s'envole soudain Alors je lui ai dit : "Viens chez moi, tiens..." [Refrain 2] Elle était tendre et si câline Je l'aimais fou, jusqu'au matin --- [Couplet 2] À deux sur la plage, sous le soleil doré On regardait les vagues s'effilocher On courait sous la pluie comme des enfants À l'abri du midi brûlant [Refrain] Elle était belle, un peu lunaire Souriante, fine, mystérieuse et claire J'étais prêt à l'aimer pour la vie Mais elle m'a dit : "Faut payer, mon chéri" [Refrain final] Elle était vive, très maline Et m'a tout fait payer... jusqu'à la dernière ligne
[Couplet 1] Montons sur un vieux carrousel, Partons là-bas, loin du réel, Dans ces pays qu"on n"a pas vus, Où brillent les rêves jamais déçus. Un monde où l"été ne finit, Où le printemps sourit la nuit, Où tout est d"un orange éclat, Et joue avec toi, bras en bras. [Refrain] Enfance, retournons à l"enfance, Où vivaient avec aisance Nos amis d"alors. Enfance, retournons à l"enfance, Où brillait la bienveillance D"un monde sans remords. [Couplet 2] Allons au vieux petit jardin, Où l"on voyait Ethan le matin- Le concierge et son vieux chariot, Nous offrait un tour de balai rigolo. Là, Jade et Emma en été, Portaient des robes légères, douces, claires, Aucune n"était plus belle, Sur toute Terre, sous le ciel. [Refrain] Enfance, retournons à l"enfance, Où vivaient avec aisance Nos amis d"alors. Enfance, retournons à l"enfance, Où brillait la bienveillance D"un monde sans remords. [Couplet 3] Pour une semaine, montons haut Sur les balançoires du tempo, Et volons là où les nuages Dansent et rient sans un nuage. Un monde beau, mystérieux, Où chaque soir devient précieux. On chantera nos vieilles chansons- Avec toi, sous les saisons.
Couplet 1 J"étais parti dans un pays lointain, Où les mots sonnaient comme un brouhaha incertain. Leurs peaux étaient bleues, leurs yeux éclatants, Et leurs voix grinçaient comme vents hurlants. Tout habillé de pourpre et de feu, Mais où trouver mon amour, qui sait mieux ? Ils se multipliaient vite par la volonté divine, Et souffraient du trop-plein dans leur contrée voisine. Refrain Où est-elle donc, mon seul amour ? J"ai tant erré aux bouts des jours. Mon âme l"appelle, la cherche encore, Où retrouver son doux trésor ? Je crie son nom dans le noir, L"écho répond - silence du soir. Quand l"aube viendra, au loin, là-bas, C"est dans sa lumière que je la verrai, ma. Couplet 2 Brûlé de chaleur, d"ennui, de solitude, J"oubliais mon nom, dans l"incertitude. J"errais sans fin sous le voile jaune, Étranger, perdu, personne ne me donne. Soudain jaillit de la foule en tumulte, Une fille en fleurs, un sourire qui exulte. Elle m"a charmé d"un éclat ingénu, Et dit doucement : Je vous aime Couplet 3 Alors ce pays ne fut plus étranger, La soif s"éteignit, le soleil léger. Depuis je cherche nuit et jour, Mais elle s"est enfuie pour toujours. Qui donc m"a soufflé ces mots anciens, Où l"herbe est rouge et nul vent ne vient ? Était-ce un aveu, un cri du cœur, Ou bien un jeu de langue, de douceur ? Refrain Couplet 4 Fallait-il vraiment apprendre par cœur Ces mots si simples, promesse de bonheur ? Où donc est la fille aux pétales d"amour, Qui me dit jadis ces mots pour toujours ?
[Couplet 1] Sur la table, hors de boîte, Un soldat d'étain restait, Regardait, discret, adroit, La danseuse qui tournoyait. Boîte à musique fredonnait Le " Valse des Martinets ", Au dixième dans l"allée, Le vieux vent soufflait discret. [Refrain] Et tournaient, en rythme doux, Les lampions d"or dans la nuit, Sur les boulevards en flou, Sous les réverbères en pluie. La danseuse, jeune et divine, En tutu blanc, fière et droite, Rayonnait, belle ballerine, Parfaite, de la tête aux pattes. [Couplet 2] Ses jambes de porcelaine Se pliaient sur chaque ton, Les agrafes, perles pleines, Éclairaient le doux salon. Et mon soldat s"éprit d"elle, Immobile, en admiration, Pour sa grâce irréelle, Et son pas de passion. [Refrain] Et son cœur d"étain battait, Sans savoir le triste sort, Loin d"elle, il partirait, Séparé pour toujours, encore. On l"enferma dans un sac, Pour l"envoyer en crèche, hélas, Il partait, le cœur en vrac, Sans adieu, sans une trace. [Couplet 3] Il ne verra plus jamais Son étoile qui brillait, Dans le sable, oublié, Il disparaîtra, c"est vrai. Par les petits délaissé, Qu"il faisait rire au matin, Rien ne pourra remplacer Son amour si cristallin. [Dernier Refrain] Mais l"amour, doux feu sacré, Dans son cœur ne s"éteint pas. Et sur Terre a germé Dans les villes, pas à pas. Comme un soleil étendu, Elle appelait, douce et fière, Et l"amour s"est répandu Dans les cœurs durs comme pierre.
1 Au clair du jour, dans la nuit profonde, Je cherche des yeux, mes seuls au monde. Dans l"été, l"automne, l"hiver glacé, Je t"attends, mon bien-aimé. 2 Peut-être viendra-t-il, mon doux amant, Sur un cheval aux ailes d"argent. Peut-être viendra, las, en retard, Silencieux, au cœur un peu blafard. 3 Peut-être il vit au loin, très loin, Près de ma rivière, là-bas à son point. Ou bien tout proche, caché soudain, Mais à qui demander chemin ? 4 Dans le champ, au bord du sentier, Un vieil érable s"élève, altier. Différent, grand, il se balance, Et chante aux passants sa romance. 5 L"érable ancien donne des réponses, Des conseils sages, des paroles profondes. Je lui poserai, d"une voix émue : "Où se cache mon promis, mon élu ?"
Couplet 1 Pourquoi t"éloignes‑tu de moi, Mon monde tendre et clair ? Vers ce soir qui s"efface tout bas, Et l"âme meurt dans l"obscurité. Au déclin de l"ultime lumière, Je franchirai les collines noires. Ô mort, épargne mon rêve fier, Ne me plonge pas dans le brouillard. Refrain Comment vivre sans ta lumière, Seul, privé des premiers rayons ? Appelle‑moi vers la prière D"un lieu de paix, au creux des monts. Chante-moi la Terre, ses pâtures, Les vents du nord, les fleuves sains, Les fleurs du printemps, l"azur pur Sur glaces flottantes et marais lointains. Couplet 2 Je garde tes chants, ô planète, Toi, séjour doux, pur, infini. Ta chaleur résonne dans ma tête, Ta lumière hante mes nuits. Je pars vers ces songes d"antan : Ne pleure pas, ne me retiens pas. Je n"entendrai plus, ici-bas, Les chants d"amour que nous chérissais jadis. Refrain (à répéter) Comment vivre sans ta lumière, Seul, privé des premiers rayons ? Appelle‑moi vers la prière D"un lieu de paix, au creux des monts. Chante-moi la Terre, ses pâtures, Les vents du nord, les fleuves sains, Les fleurs du printemps, l"azur pur Sur glaces flottantes et marais lointains.
J"aime la menthe au souffle frais, L"aube dorée, le soir en paix. Dans les nuages blancs, je vois Des mondes absents, mais faits pour moi. Quand le tonnerre éclate au ciel, Son chant résonne, doux et cruel. J"écris un air, sincère, léger, Tu l"entendras, je vais t"aimer. Refrain : Chante, chante, Que la joie m"enchante. Chante, chante, Sur l"air qui me hante. Le rayon d"été, je le tiens fort, Un panier de fleurs aux mille accords. L"été s"enfuit, mais je l"attends, J"aime la nature, pluie ou grand vent. Quand vient l"automne en feu doré, Je peins la forêt d"ocre et d"été. Je chante un air, sincère, léger, Tu l"entendras, je vais t"aimer. Refrain 2 : Je boirai la pluie, goutte après goutte, Un bateau jouet suivra sa route. Il ira voguer sur mille rivages, Voir des merveilles au fil du voyage. Je te chercherai partout, ma belle, Dans chaque ville, chaque chapelle. Je viendrai joyeux, plein d"émotion, T"embrasser fort, de tout mon nom.
[Couplet 1] Montons sur un vieux carrousel, Partons là-bas, loin du réel, Dans ces pays qu"on n"a pas vus, Où brillent les rêves jamais déçus. Un monde où l"été ne finit, Où le printemps sourit la nuit, Où tout est d"un orange éclat, Et joue avec toi, bras en bras. [Refrain] Enfance, retournons à l"enfance, Où vivaient avec aisance Nos amis d"alors. Enfance, retournons à l"enfance, Où brillait la bienveillance D"un monde sans remords. [Couplet 2] Allons au vieux petit jardin, Où l"on voyait Ethan le matin- Le concierge et son vieux chariot, Nous offrait un tour de balai rigolo. Là, Jade et Emma en été, Portaient des robes légères, douces, claires, Aucune n"était plus belle, Sur toute Terre, sous le ciel. [Refrain] Enfance, retournons à l"enfance, Où vivaient avec aisance Nos amis d"alors. Enfance, retournons à l"enfance, Où brillait la bienveillance D"un monde sans remords. [Couplet 3] Pour une semaine, montons haut Sur les balançoires du tempo, Et volons là où les nuages Dansent et rient sans un nuage. Un monde beau, mystérieux, Où chaque soir devient précieux. On chantera nos vieilles chansons- Avec toi, sous les saisons.
Sous le voile de nuit, un brouillard m"aveugla, Des murmures glacés dans les ombres parla. Des voix sombres hurlant derrière le rideau, La nuit règne éternelle, sans chaleur ni flambeau. Dans la nuit s"est perdu mon pauvre cœur usé, L"espérance en morceaux, mon esprit brisé. Par l"envie, par le sort, par un sort si cruel, On m"a jeté souffrir en l"abîme infernel. Refrain Où est ma clarté, où est la chaleur d"antan ? Je m"enfuis loin des ténèbres, défiant leurs tourments. À travers l"abîme, le noir, l"épouvantant, Je trouverai ton signe éclatant, éclatant. --- Couplet 2 Des fantômes tournoient dans la ronde des ombres, Nulle fuite aux folies des jours que je sombre. Ton image s"efface au feu des néons, Reviens donc vers moi, viens briser les prisons. Je suis las des discours, de la foule en fureur, Des voleurs, des tyrans, des clameurs de leur peur. Mais l"étincelle en moi d"espérance survit, J"attends l"heure sacrée où justice s"écrit. Refrain 2 Donne-moi ton signal, tes palais entr"ouverts, Déchire cette nuit, éclaire mes travers. Si je porte en mes chaînes un fardeau sans paix, N"ajoute pas de peine aux blessures muettes.
1. Une fille chantait sur le toit Sous la lune d'argent si douce Pour que Dieu l'entende en haut Et que le ciel devienne plus proche Refrain: Sous la lune d"argent brillant La lumière danse doucement Que cette chanson monte là-haut Dans le silence le plus beau 2. Dans sa chanson, elle priait De marcher sur les nuages De voir les astres qui brillaient Au loin, au-delà des orages Refrain: Sous la lune d"argent brillant Volons loin du monde bruyant Là où le chagrin n"a pas lieu Et l"âme rêve d"un monde mieux 3. Le ciel s'approche, la nuit luit La lune doucement s"ensuit La lumière trace le chemin Ma chanteuse, dors jusqu"à demain Refrain: Sous la lune d"argent brillant Tu dormiras paisiblement Et dans les rêves, nous volerons Vers d"autres mondes, loin des prisons
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